Concours Alkindi

Le concours Alkindi Suisse est une compétition de cryptographie qui a lieu chaque année. Elle est ouverte aux classes de 9H à 11H et est organisée par l’EPFL, les associations Animath et France-IOI. La participation au concours est entièrement gratuite.

 

Déroulement du concours

Le concours Alkindi se déroule en plusieurs tours.

  • De décembre à janvier: le premier tour est une épreuve de 45 minutes sur ordinateur ou tablette, à laquelle on peut participer seul·e ou en binôme, sous la surveillance d’un·e enseignant·e. Il s’agit d’une série de problèmes interactifs pour découvrir divers aspects de la cryptanalyse. L’épreuve de l’année dernière peut être testée sur epreuve.concours-alkindi.epfl.ch.

  • Pendant le mois de février: le deuxième tour est une épreuve similaire à celle du premier tour, mais avec seulement trois sujets plus longs que ceux vus précédemment.

  • Pendant le mois de mars : une phase de préparation et de qualification aux sujets du troisième tour est à faire par équipes, en classe et/ou à la maison. Chaque équipe doit alors atteindre un seuil de points prédéterminés pour se qualifier pour la suite.

  • De fin mars à mi-avril: le troisième tour est une épreuve constituée des mêmes sujets que les tours précédents, mais à résoudre avec de nouvelles données et en une heure et demie, par équipes et sous la surveillance d’un·e enseignant·e. Seule cette épreuve compte pour la sélection en finale.

  • Mi-mai : la finale se déroule sur le campus de l’EPFL à Lausanne. Il s’agit d’une épreuve écrite de 2h que les équipes résolvent ensemble.

Pour plus de détails sur le déroulement des différents tours et les dates clés de l’édition de cette année, consultez le manuel du concours.

 

Vous êtes enseignant·e et souhaitez inscrire vos classes ?

Vous pouvez à tout moment devenir coordinateur·rice sur coordinateur.concours-alkindi.epfl.ch. Vous pouvez inscrire vos élèves jusqu’à la fin du premier tour.

 

Vous êtes élève de 9e, 10e ou 11e secondaire ?

L’inscription doit passer par un·e enseignant·e de votre établissement. Parlez du concours à vos enseignant·e·s et transmettez-leur l’adresse concours-alkindi.epfl.ch. Le concours est ouvert aux élèves de 9e, 10e et 11e secondaire. Les élèves d’autres classes peuvent faire les épreuves des deux premiers tours.

 

Je n’ai jamais fait de crypto. C’est grave ?

Pas du tout. Au contraire, c’est le principe ! Ce concours s’adresse à des personnes qui n’ont jamais fait de cryptanalyse. Lors des épreuves en temps limité, toutes les informations nécessaires seront contenues dans le sujet.

 

Qu’est ce qu’on gagne ?

Des bons FNAC et des prix souvenirs

 

Est ce que c’est difficile ?

Le concours est accessible à tou·te·s les élèves de 9e, 10e ou 11e secondaire. Lors de la première épreuve, ouverte à toute·s, chaque question comporte trois versions de difficulté croissante. Ainsi, chaque participant·e peut s’amuser à résoudre des défis adaptés à son niveau et découvrir les principes de base de la cryptographie. Pour le deuxième tour, il s’agit aussi surtout de faire preuve de persévérance et de bien travailler en équipe.

 

Mais il faut quand même être bon en maths ?

Pas nécessairement, les mathématiques ne sont pas la principale difficulté.

 

Alors qu’est-ce qu’il faut savoir ?

Il n’y a pas de prérequis autres que le programme de secondaire I. Venez avec l’esprit ouvert, faites preuve de logique et suivez les consignes. Et surtout amusez vous !

 

L’affiche

Pour faire connaître le concours dans votre établissement, n’hésitez pas à imprimer et diffuser notre affiche :

Versions en pdf à imprimer :

Format A4 couleur

Format A3 couleur

Vous pouvez également relire la bande dessinée associée au concours.

Qui était Al Kindi ?

Al Kindi est un savant arabe du IXe siècle qui s’est intéressé à de nombreuses sciences, allant de la géométrie à la médecine et à la chimie. Dans le « Manuscrit sur le chiffrement des messages cryptographiques », il explique comment casser les meilleurs codes connus à son époque, à l’aide de la technique de l’analyse de fréquence. C’est la première trace connue de cryptanalyse. Par conséquent, il est considéré comme l’un des fondateurs de la discipline.